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Cyberharcèlement : nouvelle forme de violence

L’ONG BICE (Bureau international catholique de l'enfance), l'association e-Enfance et deux syndicats lycéens (Union nationale lycéenne et Syndicat général des lycéens), ont lancé ce lundi une campagne pour faire réagir les jeunes eux-mêmes à ce fléau qu’est le cyberharcèlement. 
Car il s’agit bien là d’un fléau aux conséquences parfois dramatique. En effet ce cyberharcèlement va parfois très loin, jusqu’à l’incitation au suicide.
Toutes formes de violences morales sont utilisées : Intimidations, insultes, menaces, moqueries, propagations de rumeurs, en ligne ou par texto, usurpations d'identité, publication de photos humiliantes...
Les chiffres parlent d’eux-mêmes pour noter la montée en puissance de ce phénomène. Ainsi, Selon une étude de 2012, 5% des jeunes de 9 à 16 ans se disent harcelés en ligne et 17% avouent avoir harcelé quelqu'un au cours des douze derniers mois.
De même, l'association e-Enfance estime que sur les 2.500 appels reçus chaque année par l'association, plus d'un tiers concernent désormais le harcèlement en ligne.

Que faire pour combattre ce fléau ? Une fois de plus la responsabilité incombe en grande partie aux parents. En effet, est-il logique qu’un ado de 12 ans passe autant de temps sur les réseaux sociaux, qu’un soir en semaine il soit toujours connecté sur facebook bien après 23H00. Est-il normal qu’au collège un enfant soit détenteur du Smartphone dernière génération à 600 euros. Car en lui offrant ce « jouet » les parents lui offrent un libre accès aux réseaux sociaux 24/24 7/7 (même durant les cours). Il est alors facile de se moquer, d’insulter, de lancer de faux scoop sur un camarade de classe car cela se fait de façon anonyme. Il suffit pour cela de créer un compte « spécial insulte », cela prend moins de 2mn.

On en parle peu mais la responsabilité n’incombe t elle pas également aux créateurs de contrôle parentaux ? Je ne sais pas si vous avez déjà tenté de programmer correctement un contrôle parental mais je vous assure qu’on se tire les cheveux. Il faut vraiment faire une programmation personnalisée car sinon, soit l’enfant n’a aucun droit et alors il va vous haïr, soit il va avoir tous les droits et à ce moment la le logiciel ne sert  plus à rien. Le problème est que les parents se donnent bonnes consciences en installant ces petits programmes mais font ensuite confiance à la programmation par défaut du logiciel.

IL faut également sensibiliser les enfants. Pour cela la BPDJ « brigade de prévention de la délinquance juvénile » de la gendarmerie de nationale a entrepris un programme de sensibilisation des ados en se rendant dans les collèges pour organiser de minis conférences et débats.


Je finirais par vous fournir ce petit lien d’une chanson de keen’v bien qu’il ne s’agisse pas de cyberharcèlement dans les paroles mais d’harcèlement « simple », toutefois la conséquence est tout autant dramatique : http://www.youtube.com/watch?v=9JaVW9u-zrE

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